Un séjour inoubliable… mais uniquement pour votre psy.
On pensait louer un logement sympa, cosy, un peu haut de gamme vu le tarif. Spoiler alert : on s’est bien fait avoir. Ce qu’on a eu ? Un musée du glauque, entre désuétude crasse et ambiance Paranormal Activity version brocante.
Commençons par la vaisselle. Impeccable… si vous aimez manger dans les traces de mayo des anciens locataires. Rien n’était propre. On a dû tout relaver. Trois fois. Une fois pour enlever les restes, une fois pour retirer les bactéries, et une dernière fois pour essayer d’oublier ce qu’on venait de voir.
La douche du bas ? Plus rien à sauver. Pas d’intimité, des joints qui hurlent à la mort, une expérience sensorielle entre brouillard d’angoisse et salon d’observation public. Celle dans la chambre ? Une douche acrobatique. Elle menace de s’envoler ou de vous exploser à la figure à chaque mouvement. C’était plus une épreuve de Fort Boyard qu’une salle de bain.
Les chambres ? Un chef-d’œuvre du désespoir. Peinture écaillée façon lépreux, volets à bout de souffle. Mais le meilleur, ce sont les draps. Oui, ces draps. On aurait dit des mouchoirs usagés d’une époque révolue, probablement entre 1975 et 1983. Des taches, des surprises non identifiées, et cette douce impression de dormir dans les restes émotionnels de gens qu’on ne veut surtout pas connaître.
Un bon point ? Une baignoire plutôt jolie. Bravo à elle. C’est elle qui sauve cette baraque du naufrage total. Enfin, presque.
L’extérieur ? Une blague. Maison pour 12 personnes, parking pour deux voitures. À moins que les autres invités n’arrivent en hélicoptère ou soient experts en covoiturage intensif. Le reste ? Débrouillez-vous. T’as une voiture ? Pas de chance.
Le jacuzzi ? Une heure par jour. Oui, une. C’est pas une pause bien-être, c’est une punition avec horaires imposés. À ce prix-là, on s’attendait à pouvoir y vivre dedans. Mais non. On a eu droit à une gestion plus stricte qu’une prison scandinave. Merci Maître Yoda pour les règles de vie gravées dans la pierre.
Et surtout… le fantôme. Oui, vous avez bien lu. Une présence, un souffle dans la nuit, des bruits étranges, une ambiance oppressante. Sans doute l’âme errante d’un ancien locataire qui a tenté de fuir la salle de bain et qui n’a jamais réussi.
Bref, un séjour digne d’un escape game grandeur nature, où la vraie énigme reste : pourquoi on a payé autant pour si peu ?